🌿 𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐞́𝐦𝐢𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞 𝐬𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞-𝐭-𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐡𝐞𝐫𝐛𝐨𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐫𝐢𝐞 ?

Parce que les symboles ne naissent pas dans les livres.
Ils prennent racine dans le vivant.

Avant d’être une idée, un dieu ou un mythe, chaque symbole est d’abord une observation du monde sensible : la forme d’une feuille, le comportement d’un animal, la résistance d’un arbre face au vent.

C’est pour cette raison que j’ai choisi de me former à l’herboristerie avec Le Chemin de la Nature, et d’expérimenter la vie végétale sur le terrain, en Irlande, lors de stages de woofing.
Ces expériences m’ont appris à lire autrement le monde — non plus seulement à travers les textes, mais à travers les racines, les sèves, les cycles.

Prenons le frêne, par exemple.
Dans la mythologie nordique, il devient Yggdrasil, l’Arbre-Monde qui relie les neuf royaumes.
Mais ce symbole n’est pas tombé du ciel : le frêne est un arbre solide, souple, dont les racines s’enfoncent profondément tout en laissant passer la lumière à travers ses feuilles.
Il a donc naturellement inspiré l’image d’un axe du monde, d’un lien entre les dimensions.

Cette rencontre entre nature et sens traverse toutes les civilisations — je l’évoquais d’ailleurs récemment dans mon post sur le kiskkanu, cet arbre sacré mésopotamien dont la sève liait déjà le ciel et la terre. 🌳

Comprendre les symboles, c’est d’abord comprendre la nature qui les a fait naître.
C’est pourquoi la sémiologie, loin d’être une discipline abstraite, est profondément transversale : elle relie le mythe à la matière, le langage à la sève, la culture à la nature.

✨ Lire le monde autrement, c’est aussi le sentir, le toucher, l’écouter pousser.


🌸 Léah, sémiologue
J’étudie les symboles pour ceux qui souhaitent lire le monde autrement, afin de rendre la culture utile et accessible, tout en reliant l’homme à son environnement.

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Zoom sur le mythologue 𝐉𝐨𝐬𝐞𝐩𝐡 𝐂𝐚𝐦𝐩𝐛𝐞𝐥𝐥. 🎙️PODCAST

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Masterclass : De Gilgamesh à Netflix, pour comprendre les matrices narratives universelles !